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Les oreilles du Patriot Act

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Les oreilles du Patriot Act Empty Les oreilles du Patriot Act

Message  Imad Eddin AL-HAMADANI Mer 30 Déc - 14:11

Une dépêche de l'AFP.

Bush reconnait et justifie les écoutes au nom de la sécurité nationale

Samedi 17 décembre 2005 - 18h41


Washington (AFP) - Le président américain George W. Bush a reconnu samedi avoir autorisé à plus de 30 reprises la mise sur écoutes de personnes soupçonnées de liens avec des terroristes, assurant que c'était à la fois légal et indispensable à la sécurité nationale.

Le président dans son allocution hebdomadaire, inhabituellement télévisée ce samedi, a réagi vivement aux informations du New York Times de vendredi indiquant que des centaines, voire des milliers de personnes, avaient été espionnées par la très secrète NSA (Agence pour la sécurité nationale), sans solliciter au préalable un mandat de justice.

M. Bush, qui la veille avait refusé de commenter ces informations, a été très clair affirmant avoir autorisé et renouvelé ces procédures: "J'ai ré-autorisé ce programme (de la NSA) plus de 30 fois depuis les attentats du 11 septembre, et j'ai l'intention de le renouveler aussi longtemps que notre pays continuera à être menacé par Al-Qaïda et d'autres groupes affiliés".

Répondant aux accusations d'illégalité de ces écoutes, le président a affirmé que ces procédures étaient "conformes au droit américain et à la Constitution". Elles "sont approuvées par la justice au plus haut niveau, dont le ministre et le conseiller du président", a-t-il affirmé.

La révélation de ces écoutes a provoqué une émotion considérable au Congrès et de nombreux élus et observateurs ont mis en doute la légalité de ces pratiques d'espionnage, conduites à l'intérieur même des Etats-Unis, sans qu'un mandat de justice régulier ait été émis.

Le président a souligné que ces procédures d'écoutes, "essentielles pour la sécurité de notre pays", sont "réexaminées tous les 45 jours environ (...) et ont aidé à détecter et empêcher de possibles attentats aux Etats-Unis et à l'étranger".

Il a une nouvelle fois agité le spectre de menaces terroristes pesant sur les Etats-Unis pour justifier ces pratiques.

"Les activités que j'ai autorisées augmentent les chances que des assassins comme ceux 11 septembre soient identifiés et localisés à temps", a-t-il expliqué, ajoutant qu'elles "sont un instrument indispensable dans notre guerre contre les terroristes, et essentielles pour sauver des vies américaines".

Il en a profité pour souligner dans son allocution que les menaces persistantes des terroristes justifiaient aussi la nécessité de prolonger certaines mesures de la loi antiterroriste Patriot Act qui doivent expirer en fin d'année. Pour l'instant elles sont bloquées au Sénat, au nom des libertés individuelles.

"Les terroristes veulent attaquer une nouvelle fois les Etats Unis et nous infliger de plus graves destructions encore que le 11 septembre", a affirmé le président. Le blocage du Patriot Act est donc "irresponsable et met en danger la vie de nos concitoyens", a-t-il ajouté.

George W. Bush a également violemment dénoncé les personnes ayant divulgué "de manière irrégulière" le programme d'écoutes révélé vendredi par le New York Times.

Le résultat de ces révélations, "c'est que nos ennemis ont pris connaissance d'informations qu'ils n'auraient pas dû avoir", a accusé M. Bush, selon qui "cette publication non autorisée fait du tort à notre sécurité nationale et met nos citoyens en danger".

La NSA, la plus secrète des agences du renseignement américain, est chargée du renseignement électronique, via le décryptage de signaux électromagnétiques, les écoutes téléphoniques et la lecture de courriels. Ses 21.000 agents s'appuient sur une myriade de satellites.

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Un article du Figaro.

Lutte contre le terrorisme : Bush se justifie à nouveau concernant les écoutes

Lundi 19 décembre 2005


«J'ai réautorisé ce programme plus de trente fois depuis les attaques du 11 septembre et j'ai l'intention de le faire aussi longtemps que notre nation est confrontée à la menace persistante d'un ennemi qui veut tuer nos citoyens américains», a déclaré le président, lundi, lors d'une conférence de presse.

Le président George W. Bush a affirmé lundi qu'il continuerait à autoriser des écoutes controversées aux Etats-Unis sans mandat de la justice aussi longtemps que les Etats-Unis seront «confrontés à la menace persistante» des terroristes.

«J'ai réautorisé ce programme plus de trente fois depuis les attaques du 11 septembre et j'ai l'intention de le faire aussi longtemps que notre nation est confrontée à la menace persistante d'un ennemi qui veut tuer nos citoyens américains», a déclaré le président lors d'une conférence de presse.

«L'article 2 de la constitution me donne la responsabilité et l'autorité nécessaires pour accomplir cela et, après le 11 septembre, le Congrès des Etats-Unis m'a aussi accordé davantage d'autorité pour utiliser la force militaire contre Al-Qaïda», a-t-il dit.

Il a souligné que la mise en oeuvre de ces écoutes faisait «l'objet d'un réexamen détaillé environ tous les 45 jours» et que les chefs de file du Congrès avaient été informés plus d'une douzaine de fois.

Il a également annoncé qu'une enquête était ouverte pour déterminer l'origine de la fuite dans la presse des écoutes ultra-secrètes menées sans mandat de la justice, qui constitue, selon lui, un acte «honteux» qui «aide l'ennemi».

Il a de nouveau appelé le Sénat à voter le renouvellement de la loi antiterroriste Patriot Act, qui est actuellement bloqué, estimant que les Etats-Unis ne pouvaient pas se permettre d'être sans cette loi «un seul instant».

L'administration Bush est attaquée durement depuis la révélation, par le New York Times, que le président a autorisé, après les attentats du 11 septembre 2001, la mise sur écoutes de plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers de personnes aux Etats-Unis sans mandat de la justice.

Le Patriot Act accorde des moyens accrus aux forces de l'ordre pour mener des enquêtes antiterroristes. Il avait été adopté dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 contre New York et Washington. 16 mesures contenues dans cette loi viennent à expiration au 31 décembre.


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Le débat sur les libertés ne prend pas dans l’opinion américaine
Reuters
samedi 20 mai 2006 par Spyworld


Le débat entre défense des libertés civiques et protection face à la menace terroriste fait rage à Washington mais ne trouve pas un grand écho au sein d’une population jugeant majoritairement que le sacrifice de certains droits est le prix à payer après le 11-Septembre.
Le processus de confirmation du général Michael Hayden, nommé par George Bush pour prendre la direction de la CIA, a débuté jeudi au Sénat. Les auditions ont illustré la virulence de cette polémique classique entre liberté et sécurité. Hayden, ancien directeur de l’Agence de la sécurité nationale (NSA, militaire), est en effet l’architecte d’un programme d’écoutes mis en place pour assurer la protection des Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Ce programme a permis à la NSA d’intercepter les appels téléphoniques et les courriels internationaux émanant ou destinés à des personnes soupçonnées de terrorisme, sans obtenir au préalable l’autorisation d’un tribunal.

Et, parce qu’il est contraire à une loi de 1978, la Foreign Intelligence Surveillance Act, qui prohibe la surveillance d’Américains sur le territoire des Etats-Unis sans autorisation judiciaire, la révélation de son existence a suscité une très forte controverse.

Mais ce débat, omniprésent sur la colline du Capitole, dans les médias et les milieux universitaires - renforcé par de nouvelles révélations sur des listings de millions de numéros de téléphone composés à travers le pays - ne devrait pas changer l’état d’esprit global. Selon les sondages, plus d’un Américain sur deux pense que perdre certaines libertés est le prix nécessaire à payer pour éviter une réédition du 11-Septembre.

LE PRISME DU 11-SEPTEMBRE

"L’opinion publique examine ce débat à travers le prisme du 11-Septembre, elle relève que nous n’avons pas été attaqués depuis lors et que cela s’explique par d’autres raisons que le seul jeu du hasard", estime Mac Thrower, responsable des pages opinion du Paducah Sun, un journal du Kentucky.

"Pour cette raison, je pense qu’il existe un soutien très solide pour l’action du président (Bush) dans ce domaine et, a contrario, que les inquiétudes relatives à des menaces contre les libertés civiles ne sont pas vraiment partagées", ajoute-t-il.

La chaîne CNN faisait état jeudi d’un sondage montrant que 54% des Américains sont favorables à l’archivage d’appels téléphoniques dans la recherche de terroristes. La semaine dernière, un sondage USA Today/Gallup chiffrait à 53% la proportion des personnes interrogées estimant que les restrictions des libertés civiles décidées par l’administration Bush étaient appropriées ou insuffisantes.

Au-delà de la persistance de l’impact du 11-Septembre, de nombreux facteurs expliquent ces résultats. L’Irak, l’économie, l’emploi, l’immigration sont autant de sujets qui préoccupent beaucoup plus les Américains et refoulent la protection des libertés civiles au bas de l’échelle de leurs priorités.

Richard Ben-Veniste, démocrate qui a siégé au sein de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, parle même d’une indifférence, décourageante mais guère surprenante, selon lui.

"A moins qu’ils ne soient directement affectés dans leur vie personnelle, les gens ne sont pas aussi vigilants qu’ils devraient l’être et peut-être pas aussi informés qu’ils devraient l’être sur l’importance des protections constitutionnelles de nos libertés civiques", ajoute-t-il.

"LES PROFESSIONNELS DE L’ANGOISSE"

A l’inverse, certains commentateurs jugent ce débat exagéré et dangereux pour la lutte contre le terrorisme.

"Les professionnels de l’angoisse se font peur en proclamant à en perdre haleine que le fascisme est arrivé", s’emporte Max Boot, du Council of Foreign Relations, dans une tribune publiée cette semaine par le Los Angeles Times.

"Si les agitateurs des libertés civiles, les politiciens grandiloquents et les éditorialistes pleins de suffisance obtenaient gain de cause, nous devrions renoncer à notre ligne de défense la plus efficace et ce, au nom d’inquiétudes en grande partie hypothétiques sur des violations de la vie privée", ajoute-t-il. Pour d’autres, la lente érosion des libertés individuelles ces dernières années a conduit à une forme de résignation sous-jacente.

"Tout ce que nous faisons semble être surveillé, le moindre de nos achats est archivé par des entités privées. J’ai l’impression que l’opinion s’est habituée", avance Lewis Katz, qui enseigne le droit à la Case Western Reserve University de Cleveland, dans l’Ohio.

D’où la difficulté qu’éprouvent par exemple les représentants de la communauté arabe des Etats-Unis à convaincre leurs concitoyens que tout le monde est menacé. "Ce que les gens doivent vraiment comprendre, c’est que cela affecte tout individu vivant dans ce pays. Les libertés individuelles de chacun ici sont en jeu", prévient Rana Abbas-Chami, numéro deux du Comité antidiscrimination américano-arabe dans le Michigan.

Spyworld
URL de la source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... p?id=20327


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Le département de la justice américain envisage un archivage durable de l’activité des internautes
Le Monde, avec Reuters et AP
vendredi 2 juin 2006 par Spyworld

Le département de la justice américain souhaite que les fournisseurs d’accès à Internet gardent plus longtemps les données concernant leurs clients, afin de faciliter les enquêtes en matière de terrorisme ou de pornographie enfantine. Il envisage également de demander au Congrès de légiférer en ce sens. C’est ce qu’ont indiqué des participants à une réunion du 26 mai, qui devaient se retrouver à nouveau vendredi 2 juin.

La réunion organisée le 26 mai au ministère de la justice réunissait l’Attorney General Alberto Gonzales, le directeur du Bureau fédéral d’investigation (FBI) Robert Mueller et des dirigeants de compagnies de fournisseurs d’accès à Internet, comme Google, Microsoft ou AOL.

Les discussions ont porté sur la conservation des adresses IP (Internet Protocol), un numéro qui identifie chaque ordinateur et qui permet de connaître l’activité de l’internaute sur le réseau : les sites qu’il visite, les recherches qu’il effectue, les fichiers qu’il télécharge... Les fournisseurs d’accès changent habituellement les données sur ces adresses dans un délai allant de plusieurs jours à plusieurs semaines.

M. Mueller a alors exprimé le souhait que les fournisseurs d’accès Internet archivent pendant deux ans les adresses des sites visités par leurs clients, expliquant que cela aiderait les investigations en matière de terrorisme, tandis que le chef de la justice, M. Gonzales, insistait sur la traque des réseaux de pornographie enfantine.

La vice-Attorney General, Rachel Brand, a déclaré, jeudi, qu’Alberto Gonzales n’avait pas encore décidé de la façon de procéder, et qu’il se préoccupait du respect de la vie privée. Un dirigeant de fournisseur d’accès Internet présent à la réunion s’est toutefois inquiété, sous couvert de l’anonymant, du risque qu’une fois fournies aux autorités, ces données puissent être utilisées dans toute enquête criminelle ou affaire privée.


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Coup d'arrêt au programme d'écoutes de George Bush
Une juge a estimé hier que le Président avait outrepassé ses droits.
Par Laurent MAURIAC
QUOTIDIEN : Vendredi 18 août 2006 - 06:00
New York de notre correspondant


Depuis le début de l'année, George Bush répète qu'il était fondé à autoriser un programme d'écoutes téléphoniques sans précédent sans en référer au Congrès et sans que les Américains soient au courant. Hier, une juge américaine lui a donné tort. Elle a ordonné l'arrêt de ce programme, estimant que le Président avait outrepassé ses pouvoirs.
L'existence de ces écoutes centrées sur les appels vers le monde arabo-musulman avait été révélée en décembre dernier par le New York Times. Elles ont été suggérées au Président par la National Security Agency (NSA) pour lutter contre le terrorisme. Celui-là a autorisé l'agence de sécurité à les mettre en oeuvre. La révélation de ce programme a provoqué la fureur des associations de défense des droits de l'homme et de la vie privée des citoyens.
Plusieurs d'entre elles ont porté plainte au nom de journalistes, d'avocats, de professeurs et de militants des droits de l'homme en contact fréquent avec le Proche-Orient. Ceux-ci estiment que la surveillance potentielle de leurs communications met en péril leurs activités. Beaucoup de leurs interlocuteurs, expliquent-ils, ont désormais peur de rentrer en contact avec eux.
C'est la seconde fois en quelques semaines que la justice demande l'annulation d'une décision de la Maison Blanche, considérant qu'elle a abusé de son autorité. Fin juin, la Cour suprême avait jugé que le Président n'avait pas l'autorité nécessaire pour instituer les tribunaux militaires d'exception à Guantanamo.


http://www.liberation.fr/actualite/monde/199204.FR.php
Imad Eddin AL-HAMADANI
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