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Les armes chimiques et biologiques

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Les armes chimiques et biologiques Empty Les armes chimiques et biologiques

Message  Imad Eddin AL-HAMADANI Lun 28 Déc - 15:20

Il existe plusieurs types d’armes chimiques et chacun d’eux varie en ce qui a trait à la méthode de dispersion, à l’efficacité et aux répercussions.
Les armes chimiques, qui comprennent les agents neurotoxiques, les
agents vésicants et les agents suffocants, peuvent être utilisées sous forme de liquide, de vapeur, de gaz ou d’aérosol et peuvent être absorbées par les yeux, les poumons, la peau et/ou le sang. Les symptômes, qui seront différents selon l'arme employée, peuvent consister en une irritation de la peau, des céphalées, des palpitations, de la difficulté à respirer, des vomissements ou des convulsions et peuvent même provoquer un arrêt respiratoire ou une défaillance du système nerveux immédiats.


Voici quelques agents chimiques courants :


L’acide cyanhydrique : l’acide cyanhydrique est un hémotoxique fabriqué commercialement et utilisé, dans plusieurs régions du monde, dans les produits chimiques plastiques et organiques; à des températures normales, il a l’aspect d’une vapeur incolore et s’accompagne d’une odeur d’amande amère, présente une toxicité élevée et, s’il se retrouve en concentration suffisante, entraîne rapidement la mort. (Bien qu’aucun rapport n’ait confirmé l’utilisation de l’acide cyanhydrique lors de la guerre chimique, on a rapporté que cet agent a été utilisé par l’Irak pendant la guerre l’opposant aux Kurdes, dans le nord de l’Irak, au cours des années 1980.

Sarin : ce gaz neuroplégique incolore et inodore a été utilisé par la secte Aum Shinrikyo lors d’une attaque dans le métro de Tokyo au mois de mars 1995, tuant 12 personnes et en blessant plus de 5 500.

Soman : considéré comme une substance volatile, le soman tire son efficacité par l’inhalation, principalement.

VX : dans sa forme liquide, le VX est brunâtre, inodore lorsqu'il se présente sous forme de vapeur, et est parmi les substances les plus toxiques connues à ce jour. À peine quelques gouttelettes peuvent tuer si elles restent pendant de longues périodes sur du matériel, de l’équipement et des terrains. L’absorption se fait surtout par la peau, mais aussi par inhalation.

Tabun : sous sa forme liquide, il est incolore ou brunâtre; sous forme de vapeur, il est inodore. Inventé par un chimiste allemande, Gerhard Schrader, au milieu des années 1930, il est considéré comme l’un des gaz neuroplégiques les plus faciles à fabriquer, même dans le monde non industrialisé.



Les armes biologiques et à toxines sont différentes des armes chimiques en ce sens qu’elles proviennent d’organismes vivants. Elles sont peu coûteuses, faciles à fabriquer et simple à dissimuler. La production des armes biologiques peut s’effectuer pratiquement partout, dans de simples laboratoires, sur une ferme, voire dans une maison. Toutefois, les experts affirment qu’il demeure très difficile de transformer un virus mortel ou une bactérie en une arme qui se dispersera efficacement. Une bombe qui transporte un agent biologique détruira vraisemblablement le germe au moment de l’explosion. La dispersion des agents à l’aide d’aérosols pose problème car les biomatériaux sont souvent humides et peuvent obstruer les pulvérisateurs.

Voici quelques types d’armes biologiques

Le charbon : le charbon intéresse depuis longtemps les programmes de recherche et développement en matière de guerre biologique car il est tiré de spores relativement résistantes, qui peuvent être pulvérisées au dessus d’un champ de bataille ou une ville. Le charbon devient une arme efficace lorsqu’il est transformé en poudre, qui est par la suite inhalée.

Le ricin : le ricin est l’une des substances naturelles non transformée les plus toxiques que nous connaissions. Il provient des graines de la fève de ricin. C’est le ricin qui a servi à empoisonner le dissident bulgare, Georgi Markow, à Londres en 1978. La toxine, déposée sur la pointe d’un parapluie, a été injectée dans le corps de Markow alors qu’il attendait l’autobus.

Le botulisme: comme c’est le cas du charbon, la bactérie responsable du botulisme se trouve dans le sol et la maladie frappe à l’occasion lorsqu’une personne mange de la nourriture en conserve ou du poisson mal mis en conserve dans lesquels la bactérie s’est développée. La bactérie produit une substance extrêmement toxique, la toxine botulinique, qui rend la vision embrouillée, la bouche sèche, cause de la difficulté à avaler ou à parler, de la faiblesse et d’autres symptômes. Viennent ensuite la paralysie, l’arrêt respiratoire et la mort.

La variole : cette maladie fut éradiquée complètement en 1980. Le dernier cas connu fut observé en Somalie. Dans sa forme classique, la variole se caractérise par l’apparition soudaine de fièvre, de maux de dos, de vomissements, de fatigue physique extrême et s’accompagne parfois de délire. Deux à trois jours après l’apparition de la maladie, le rash de la variole en tant que tel se manifeste. Certaines personnes ont été vaccinées contre la variole, mais l’effet du vaccin ne dure que 10 ans.
Clostridium perfringens : source fréquente d’empoisonnement alimentaire, cette bactérie apprécie la viande qui a été conservée à une température tiède. Comme le charbon, elle forme des spores qui peuvent vivre dans le sol. Même si ses spores sont moins actives dans les aliments, cet organisme peut provoquer la gangrène gazeuse lorsqu’il pénètre dans des blessures ouvertes subies sur le champ de bataille. La gangrène gazeuse entraîne des douleurs et des tuméfactions au fur et à mesure que la zone infectée se gonfle de gaz. Par la suite, elle provoque un état de choc, un ictère et la mort.

La variole du chameau : il n’existe que peu de données sur l’exposition humaine à ce virus. Celui-ci est classé parmi les agents pathogènes étrangers d’origine animale les plus dangereux.

L’utilisation du poison, de produits chimiques et de maladies pendant la guerre remonte à plus de 600 ans. Même si la plupart des gens croient que la guerre biologique et chimique est une nouvelle tactique utilisée dans nos guerres modernes, l’histoire nous révèle tout autre chose.

Quelque date dans l'histoire de la guerre biologique et chimique.


« 1346 : pendant le siège de Kaffa, un port génois situé sur la péninsule de Crimée dans la mer Noire, les assaillants, les Tartares, sont dévastés par une flambée de peste. Ils sont forcés d’abandonner le siège mais avant de battre en retraite, ils se servent de leurs catapultes pour lancer les corps infestés par la peste de leurs camarades morts par dessus les murs de la ville. La peste se propage alors dans toute la ville. La deuxième attaque de « mort noire » en Europe pourrait bien être avoir été en partie causée par la guerre biologique.

1518 : en Amérique latine, le conquistador espagnol Fernand Cortez expose les Aztèques à la variole, qui dévaste rapidement la population autochtone et prépare le terrain de la victoire complète de Cortez en 1521. Dans les années 1530, une épidémie de variole semblable, provoquée par l’arrivée des Espagnols, se propage au sein de la civilisation inca.

1675 : après avoir appris à polir des lentilles, le scientifique et artisan hollandais Anthony Leeuwenhoek fabrique des microscopes rudimentaires et devient le premier homme à voir une bactérie.

1710 : pendant la guerre qui oppose la Russie et la Suède, on ordonne aux troupes russes d’utiliser les cadavres des victimes de la peste pour provoquer une épidémie chez l’ennemi.

1767 : en Amérique du Nord, pendant la guerre contre les Français et les Indiens, un général anglais, Sir Jeffrey Amherst, donne des couvertures infectées par la variole aux Indiens qui aident les Français à défendre le Fort Carillon. Les Anglais avaient attaqué par deux fois le Fort Carillon et à chaque fois, ils durent battre en retraite en accusant de lourdes pertes. Mais la ‘tactique’ de la variole a fonctionné, provoquant une épidémie qui a décimé les Indiens et a permis à Amherst de capturer le fort.

1855 : les premières recherches de Louis Pasteur, le père de la microbiologie, portaient sur la levure; il réussit à prouver par la suite que cette dernière se composait d’organismes vivants. Ses travaux ont permis de découvrir l'existence des germes et leur potentiel pathogène.

1914-1918 : la Première Guerre mondiale devient la scène de la toute première utilisation à grande échelle d’armes chimiques telles que le chlore et l’ypérite. En 1915, l’Allemagne entame une guerre des gaz dans le village of Langemarck près d’Ypres en France. La Grande-Bretagne et la France commencent bientôt à utiliser les gaz à leur tour. Avant 1918, un obus d'artillerie explosé sur quatre contenait un gaz d’un type ou d’un autre.

Années 1930 et 1940 : le Japon mène des expériences sur les agents biologiques et utilise des armes biologiques en Chine ou en Mandchourie.

1942 : sur l’Île Gruinard, au large de la côte de l’Écosse, les Britanniques expérimentent le charbon sur des moutons. Encore aujourd’hui, cette île inhabitée serait toujours contaminée par des spores de charbon.

25 novembre 1969 : le président Richard Nixon annonce une nouvelle politique nationale en matière de guerre biologique : « Les É.-U. renoncent à l’usage d’agents biologiques et d’armes mortels et à toute autre méthode de recherche dans le domaine de la biologie ». Nixon promet que la nation d’utilisera jamais et en aucune circonstance des armes biologiques. Tout l’arsenal des É.-U. est détruit avant la fin de 1973, à l’exception de stocks de semences conservés pour les besoins de la recherche.

1979 : une flambée inhabituelle de fièvre charbonneuse se manifeste dans la ville soviétique de Sverdlovsk et tue au moins 64 personnes. Le gouvernement soviétique attribue cette flambée à de la viande contaminée; mais on suspecte la libération accidentelle de spores de charbon provenant d’une installation voisine que l’on soupçonne de produire des armes biologiques comme étant responsable de l’apparition de la maladie. En 1992, le président de la Russie, Boris Yeltsin, reconnaît les liens indubitables entre l’incident et un centre de recherche microbiologique.

1980-1988 : les armes chimiques sont largement utilisées pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak, principalement par l’Irak. Après la guerre du Golfe, en 1991, le Conseil de sécurité des Nations Unies ordonne à l’Irak de cesser tous ses programmes d’agents de guerre biologiques, chimiques et d’armes nucléaires. La Commission spéciale des Nations Unies sur l'Iraq (CSNU) débute ses inspections après la guerre.

1995 : les membres de la secte religieuse Aum Shinrikyo dispersent du gaz sarin dans le métro de Tokyo, tuant 12 passagers et blessant plus de 5 000 personnes. En raison de la médiocre qualité de l’agent sarin qui a été libéré et du système de dispersion inefficace, le nombre de victimes est moins élevé que prévu. Par la suite, on a découvert que le groupe religieux est en train d’expérimenter le charbon et d’autres agents biologiques. »

2001 : des lettres contenant du charbon sont livrées par le service postal des É.-U. et entraînent la mort de cinq personnes et treize cas d’infection supplémentaires confirmés.

Pour la situation actuelle il est extrêmement difficile d’obtenir des statistiques précises sur les programmes d'agents de guerre chimiques et biologiques.
« Il existe pourtant un niveau de consensus concernant l’identité des proliférateurs d’armes chimiques et biologiques (ACB). Mais les évaluations sont peu concluantes en ce qui a trait à la nature offensive ou défensive des programmes ou à l'ampleur des progrès réalisés par la recherche. De plus, il est difficile d’établir avec certitude si un pays possède ou non des armes chimiques ou biologiques : ce pays a-t-il les ressources scientifiques, technologiques et industrielles pour appuyer un programme d’ACB? Dirige-t-il un programme de recherche et développement? Produit-il des armes chimiques ou biologiques? Stocke-t-il de telles armes? Met-il ces armes à la disposition de ses troupes? Ou encore, peut-on prouver avec certitude que les armes chimiques ou biologiques sont intégrées à la doctrine militaire?

Des analyse récentes effectuées aux É.-U. semblent démontrer qu’entre 20 et 25 pays posséderaient ou seraient en voie de mettre au point des armes nucléaires, biologiques ou chimiques ou seraient en possession de vecteurs de missiles. Le rapport de 1997 du Département de la défense des É.-U. laisse entendre que neuf pays appuient un programme d’armes chimiques (AC) à divers degrés de développement : la Chine, l’Inde, l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, la Libye, le Pakistan, la Russie et la Syrie. Le rapport cite également sept pays qui appuieraient un programme d’armes biologiques (AB) : la Chine, l’Inde, l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord, le Pakistan et la Russie. Plusieurs pays, cependant, brillent par leur absence. L’Égypte, Israël, la Corée du Sud et Taiwan ne figurent sur aucune de ces listes.

À la fin de l'ère soviétique, la Fédération de Russie héritait d'un gigantesque arsenal d'armes chimiques. En effet, avec environ 40 000 tonnes métriques d'armes chimiques, l'arsenal déclaré de la Russie est le plus important au monde. La destruction de ces armes, que la Russie s'est engagée à entreprendre, représentera une entreprise fort coûteuse (estimée à 11 milliards de dollars canadiens) et de longue durée.
Arsenal de la Russie : Les armes chimiques de la Russie sont entreposées dans sept différents sites, dont six à l'ouest des monts Oural et un à l'est de cette chaîne de montagnes. Cinq de ces sites sont des entrepôts d'agents organophosphorés (agents neurotoxiques) tels que le sarin, le soman et l'agent VX (environ 32 500 tonnes métriques, ou 80 p. 100 de l'arsenal global d'AC de la Russie). Deux autres abritent les vésicants ( les agents vésicants, l'ypérite et le mélange lewisite/ypérite) (environ 5 500 tonnes métriques, ou 20 p. 100 de l'arsenal global).
Imad Eddin AL-HAMADANI
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