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Message  Imad Eddin AL-HAMADANI Mer 30 Déc - 8:45

Tom Cruise en héros anti-nazi dans "Walkyrie"
2009-01-25 09:42:23
PARIS (AFP)


Tom Cruise devant l'affiche de "Walkyrie", le 22 janvier 2009 à AmsterdamLe thriller hollywoodien "Walkyrie" qui sort mercredi en salles, relate un attentat manqué contre Hitler en 1944 et donne une notoriété internationale à un pan méconnu de l'histoire de l'Allemagne: la résistance allemande anti-nazie.

Ce film de Bryan Singer - le réalisateur d'"Usual suspects" -, avec Tom Cruise dans le rôle du colonel Claus von Stauffenberg qui dirigea le complot contre le Führer, est déjà sorti en Allemagne où il a fait l'objet d'une intense couverture médiatique, et reçu un accueil critique plutôt positif.

Certains journaux se sont certes moqués du jeu "fade et sans expression" de Tom Cruise, mais d'autres ont jugé le film - qui relate l'attentat à la bombe du 20 juillet 1944, la tentative de putsch qui s'en suivit et l'exécution des chefs du complot le soir-même à Berlin - bien conçu, voire passionnant.

Pour le Süddeutsche Zeitung de Munich, "Walkyrie" est "prenant, complexe et globalement exact d'un point de vue historique", tandis que la Frankfurter Allgemeine loue un thriller "quasiment parfait".

Le ministre de la Culture, Bernd Neumann, a jugé de son côté que le film contribuait "avec succès à porter à la connaissance d'un public international une partie peu connue de l'Histoire allemande".

Car la plupart des commentateurs soulignent que l'intérêt du film est de contribuer à faire savoir à l'étranger que tous les Allemands ne furent pas nazis, ce qui fut l'un des objectifs des conjurés eux-mêmes.

"Ils voulaient envoyer au monde le message que tout le monde en Allemagne n'était pas pour Hitler", explique l'historien Johannes Tuchel, responsable du Mémorial de la Résistance allemande.

Un message à relativiser toutefois : "le complot du 20 juillet, un putsch militaire qui visait à remettre le pouvoir aux civils, a impliqué environ 200 soldats, sur neuf millions d'hommes dans la Wehrmacht", souligne M. Tuchel.

Pendant très longtemps, l'idée que l'Allemagne a aussi compté ses résistants a d'ailleurs eu du mal à s'imposer... en Allemagne même.

Aujourd'hui héros national, Claus von Stauffenberg a donné son nom à de nombreuses rues. Et le fait qu'il soit incarné par une star comme Tom Cruise pourrait avoir un "vrai impact positif" sur les jeunes générations, qui vont "s'identifier plus facilement" au personnage, a indiqué à l'AFP Peter Lautzas, le président de la Fédération nationale des professeurs d'histoire.

Reste que le choix de Tom Cruise pour incarner l'officier anti-nazi n'a pas fait l'unanimité en Allemagne, en raison de l'appartenance de l'acteur à la Scientologie. Lors du tournage du film à Berlin en 2007, le propre fils de Stauffenberg avait fait part de sa désapprobation.

Et le député conservateur Michael Brand, a appelé à boycotter la première allemande du film en présence de Tom Cruise, estimant qu'une figure de la lutte contre le totalitarisme nazi ne pouvait être interprétée par un "membre de la direction d'une organisation totalitaire et anti-démocratique".

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Opération Walkyrie

Juillet 1944. Hitler échappe de justesse à un attentat dans son quartier général.

Frédéric Valloire, Valeurs Actuelles le 22-01-2009

Citer:
Plus qu’une conjuration, l’attentat du 20 juillet est l’aboutissement de la résistance allemande au nazisme. Voici le récit de ces heures qui auraient pu tout changer.


Tous aux anciens terriers ! Un code : le baron Philipp von Boeselager comprend que l’attentat contre Hitler n’a pas eu lieu. « Tentative annulée et reportée », pense-t-il. Aussi, ce 20 juillet 1944, peu après 17 heures, le jeune officier regagne, avec les 1 200 cavaliers qu’il commande, le front de l’Est d’où il est parti le 18 juillet pour marcher sur Berlin.

Vers 20 heures, il apprend que l’attentat a eu lieu, que Hitler est en vie et que le coup d’État est déjoué. Que va-t-il devenir si l’on découvre qu’il a fourni au colonel Claus von Stauffenberg les explosifs et qu’il a mené sa troupe vers la capitale suivant les ordres des conjurés ? Mais la confusion est si grande, les combats si furieux, que la disparition et le retour de ses escadrons ne sont pas remarqués.

« À chaque instant d’accalmie, j’avais l’impression que quelqu’un venait m’arrêter », confiera Boeselager à notre correspondant à Berlin, Jean-Paul Picaper, avant de mourir le 1er mai 2008. Des ouvrages que la sortie du film Walkyrie a provoqués, le sien est le seul à présenter une enquête journalistique riche d’entretiens et un débat sur les questions que pose cet épisode crucial de la Seconde Guerre mondiale.

L’histoire du monde a-t-elle été suspendue au résultat de l’explosion qui retentit à 12 h 42 dans le Wolfsschanze (la “tanière du loup”), le QG du Führer en Prusse-Orientale ? Exactement lorsque le général Heusinger finit son exposé sur la situation du front de l’Est et que Hitler se penche pour examiner une carte.Ce n’est pas impossible : « L’échec du complot anéantit la dernière chance de parvenir à une fin négociée de la guerre», admet Ian Kershaw, l’un des meilleurs historiens du nazisme.
Entendant l’explosion, Stauffenberg, qui se trouve au bunker des transmissions, à 200 mètres de là, avec le général Fellgiebel, chef des télécommuni cations et membre de la conjuration, n’a aucun doute : Hitler est mort. Inutile de vérifier. Il se précipite comme prévu dans la voiture qui l’attend, franchit les barrages du camp retranché, gagne l’aérodrome, saute dans un Heinkel, atterrit à Berlin à 15 h 45. Là, il téléphone à l’immeuble du ministère de la Défense, le Bendlerblock, où se tiennent les conjurés, au QG de l’armée de réserve commandée par le général Fromm, dont Stauffenberg est le chef d’état-major. À ce titre, il avait pu approcher le Führer pour présenter la création de nouvelles divisions. Il annonce donc sa mort et rejoint ses compagnons peu avant 17 heures.
C’est alors qu’il mesure le retard pris par l’opération “Walkyrie”. Elle vient d’être déclenchée, après son appel téléphonique. Sous ce nom de code se cache un plan conçu pour que l’armée de l’intérieur puisse faire face à un soulèvement éventuel des 15 millions de travailleurs forcés et de prisonniers. Les conjurés avaient récupéré ce plan en le retournant : le péril ne venait plus des étrangers mais de la SS qui aurait tenté un coup d’État. Sous prétexte de défendre le régime, ils mobiliseraient l’armée territoriale et les troupes amies de la Wehrmacht contre la SS. Il faudra trois heures pour prévenir en code les différentes unités proches ou lointaines, à Paris, à Vienne, à Prague.

L’échec était-il assuré ? Les causes en sont multiples. Certaines sont imprévues. Ainsi, la salle où se tient la réunion avec Hitler n’est pas la salle habituelle aux murs en béton, mais un baraquement léger, aux fenêtres ouvertes à cause de la chaleur : du coup, la force de l’explosion est affaiblie,même s’il y a quatre tués et neuf blessés graves sur les vingt-quatre personnes présentes. Hitler, lui, n’a que des blessures superficielles.Autre surprise : le briefing avec le Führer est avancé d’une demiheure parce que Mussolini vient en visite dans l’après-midi en train spécial. Stauffenberg doit donc amorcer rapidement les deux bombes de plastic.Or, depuis la Tunisie, il a perdu une main et n’a que trois doigts à celle qui lui reste. Maladroit, il n’amorce qu’une seule bombe et ne met pas la seconde dans la serviette. Enfin, cette sacoche que Stauffenberg pose près de l’endroit où se tient Hitler est repoussée vers l’extérieur, puis changée de place après que le colonel eut invoqué un prétexte pour se retirer quelques instants : un déplacement qui sauve la vie du Führer.
S’ajoutent des erreurs : à Berlin, les insurgés négligent de s’emparer des ministères, de la Chancellerie du Reich, des locaux de la Gestapo, des radios. Ils n’arrêtent ni n’éliminent les chefs du parti et des SS, dont ils ne coupent même pas les lignes téléphoniques, ce qui surprendra Goebbels. Aucun tract, aucun appel au peuple comme le voulait Stauffenberg, aucune proclamation à la radio, aucun détenu de la Gestapo n’est libéré. Ils s’en remettent exclusivement à la hiérarchie militaire et à sa chaîne de commandement, font une confiance aveugle au téléphone,au télex et à la parole donnée par les généraux. Si, parmi eux, certains ne reviennent pas en arrière, tel le général Stülpnagel à Paris qui arrête 1 500 membres des SS et de la police allemande, d’autres, comme le supérieur direct de Stauffenberg, le général Fromm, qui commande l’armée de l’intérieur, ou Otto Ernst Remer, le commandant du régiment de la garde de Berlin, changent de camp au dernier moment.

Il est vrai que deux conditions indispensables au déroulement de l’opération ne sont pas remplies : la mort de Hitler qui délie les officiers du serment fait au Führer (rompre un serment de loyauté n’était pas anodin) ; le contrôle des transmissions entre le QG du Führer et Berlin afin que l’entourage du premier ne puisse donner des ordres qui contredisent ceux des conjurés.
Très vite, des incertitudes et des contradictions minent l’action de ces derniers.Ainsi, le général Fellgiebel,qui dirige les communications au Wolfsschanze, bloque, comme il devait le faire, pendant trois heures, les communications. Mais cela, après avoir averti les conjurés de Berlin que, si l’attentat a eu lieu, Hitler est toujours en vie, ce que dément Stauffenberg. Pis, Goebbels, prévenu lui aussi de l’attentat, réussit à joindre en fin de journée le Führer et lui conseille d’annoncer à la radio qu’il est sorti indemne de l’attentat. En attendant, vers 18 h 30, Goebbels fait diffuser en boucle un communiqué à la radio expliquant la situation. Dès lors, le destin des conjurés est scellé.

Lorsque le 21 juillet, à 1 heure du matin, s’élève à la radio la voix du Führer qui stigmatise « une toute petite clique d’officiers stupides et ambitieux, sans conscience et criminels », l’ordre hitlérien règne à Berlin. Himmler est nommé commandant de l’armée de l’intérieur. Et, dans le Bendlerblock, le général Beck est tué – cet ancien chef d’étatmajor général de l’armée de terre, opposant depuis 1938, pressenti comme gouverneur du Reich en cas de victoire des conjurés, a manqué son suicide –, tandis que Stauffenberg et ses proches sont fusillés et inhumés pendant la nuit (Himmler les fera déterrer et incinérer avant de disperser leurs cendres sur des terrains d’épandage). Dans la même nuit, commencent les arrestations, entre 600 et 700 personnes : la Gestapo a ses listes toutes prêtes. Dès le 21 juillet,une “commission spéciale 20 juillet” est mise sur pied. Elle fonctionnera jusqu’aux derniers jours du IIIe Reich : le nombre total des exécutions dépas-sera 5 000 personnes, celui des arrestations approchera les 7 000. Sans compter les nombreux suicides.

Des chiffres qui montrent à l’évidence que le complot ne se limite pas à Stauffenberg et à quelques militaires. En réalité, le 20 juillet est l’aboutissement et la partie la plus visible de la résistance allemande à la dictature hitlérienne.Une quarantaine d’attentats projetés contre Hitler ont été recensés par les historiens.Mais l’idée d’un attentat suivi d’un coup d’État remonte à la crise des Sudètes en 1938. Dans une société destructurée, sous surveillance perpétuelle, comploter contre le pouvoir pose des problèmes de conscience. « Entrer dans un mouvement de résistance est l’aboutissement d’un cheminement personnel », note Philipp von Boeselager. Les risques ? Mettre sa famille en danger, être considéré comme traître alors que la nation est en guerre, ouvrir une guerre civile qui se superposerait à la guerre extérieure, anéantir la tradition d’obéissance dans laquelle chacun avait grandi.

Et pourtant les mobiles de ces résistants, éthiques et religieux, furent assez forts pour regrouper, bien avant les défaites militaires subies en Russie,une toile de conjurés dont Stauffenberg était le bras armé.Les militaires, jeunes officiers, officiers supérieurs comme l’amiral Canaris, chef de l’Abwehr, et son adjoint, le précieux Hans Oster, n’étaient pas seuls.Marchaient avec eux des groupes de réflexion tel le cercle de Kreisau animé par le comte Helmuth James von Moltke, un avocat, cercle que fréquente le théologien Dietrich Bonhoeffer. Ou La Société du mercredi, club fermé d’intellectuels de haut niveau tels le physicien Werner Heisenberg ou le général Beck.S’y agrégeaient de fortes individualités, comme l’ancien maire de Leipzig, Carl Friedrich Goerdeler, un national-conservateur, au centre de la résistance civile, pressenti pour être le chancelier d’une future Allemagne.

Homme de coeur et de foi, âme de la conjuration

Pour coordonner l’ensemble,un nom domine, celui que les rapports nazis présentent comme le “meneur”de l’entreprise, Henning von Tresckow. Ce général prussien,homme de coeur et de foi, est l’âme de la conjuration. Il entraîne, contacte, recrute, juge les hommes, les met en relation.Sa personnalité hors du commun et celle de Stauffenberg, plus porté vers l’action, se complètent. Tous mourront durant l’été 1944.
L’action de ces dissidents fut-elle inutile ? « Ils ont jeté, écrit Horst Köhler, le président de la République fédérale d’Allemagne, les bases morales et intellectuelles d’une nouvelle Allemagne. » Et lui ont redonné son honneur.

À lire

Opération Walkyrie, de Jean-Paul Picaper, L’Archipel, 440 pages, 20,99 €.
Stauffenberg, de Jean-Louis Thiériot, Perrin, 310 pages, 19,90 €.
Nous voulions tuer Hitler, de Philipp Freiherr von Boeselager, Perrin, 198 pages, 17 €.
La Résistance allemande à Hitler, de Joachim Fest, Perrin, 368 pages, 22 €.
La Chance du diable, de Ian Kershaw, Flammarion, 176 pages, avec 13 annexes, 15 €.
Allemagne, IIIe Reich, histoire/ encyclopédie, de Mathilde Aycard et Pierre Vallaud, Perrin, 544 pages, 29,90 €.
Imad Eddin AL-HAMADANI
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